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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 19:32

juin 2011, GR20 CORSE ; parti Sud ( de Vizzavona à Conca)

 

 

 

Haaaaaa......! La Corse.....

Terre tant attendue ; d'où j'en rêvai de reposer mes pas un de ces quatre.

 

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Depuis 2002, à cette promesse dont je me suis fait, d'y retourner. Une occasion inatendue s'est présentée. Sans penser que je la découvrivrai d'une autre façon en l'ayant visité suivant ces lignes côtières en mode farnienté.

 

Ce coup-ci : suite à un appel amical (benji) mi-avril ; dans la conversation :

Il me partageait son projet d'un défi qu'il souhaitait faire d'où il était en cours de discussion avec un autre ami (seb) pour le concrétiser prochainement. Il me suggera l'idée d'y participer.

 

Ni une, ni deux ; la frénésie me gagne et n'ai plus qu'une idée en tête ; " le GR 20 CORSICA"

 

Tout s'est enchaîné aussi-tôt, le trio était parti pour essayer d'avoir les mêmes dates de vacances d'où il m'était le plus difficile d'y correspondre (dû au boulot). A la place de Mai, nous trouvions enfin une date butoir en Juin pour 6-7 jours.

 

Pour cette grande randonnée sur les terres Corse, il fallait compter en moyenne  15 jours pour le faire donc on se résigna pour un parcours de 6 jours. Sans expérience dans les GR, nous étions partis dans l'idée de faire les 6 dernières étapes du sud ( Vizzavona à Conca).

 

Nous voici dans l'attente de cette aventure du mythique GR20 d'où benji gérait l'organisation pour le bon déroulement d'un timing très serré.

 

 

 

* JOUR D'ARRIVEE

 

Parti en avion de Paris à Bastia, nous voici enfin arrivé sur l'île de beauté. Ce jour avant de commencer la première étape le lendemain, il nous fallait trouver la gare qui allait nous emmener sur le GR.

 

Sous un soleil de plomb, nous commencions à marcher sur 3km pour la trouver. Il ne fallait pas perdre de temps sur le trajet au risque de louper le train. Le timing ne nous permettait pas de faire alte au risque de retarder et de doubler une étape en une journée.

 

A la recherche d'une gare, nous la trouvions enfin, perdu au milieu de nul part.

 

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 Elle nous laisse perplexe par rapport à son état d'abandon d'où la voie ferré était guère mieux.

Y'aura-t-il vraiment un train à passer ici???

 

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De ce train à un échange par la suite d'un car, nous permutions dans un autre train qui s'enfonçait dans les terres montagneuses de l'île.

 

Il n'y a pas de doute, nous sommes bien sur la direction du GR dont chaque voyageur est équipé pour. Intérieurement, l'exitation de commencer monte progressivement à en devenir une impatience d'y être. Les regards se croisent. On peut transcrire une frénésie sur les sourires ou une anxiété à la vue du temps qui se dégrade laissant place à un ciel noir et pluvieux.

 

A cette observation climatique, il était annoncé au info qu'on aurait une semaine d'orage. ( histoire d'accentuer le raid)

 

Le train continue de monter sur un trajet dont lui seul peut avoir accès dans ce milieu vierge de tout moyen de locomotion mécanisé. D'où seul les pas des randonneurs sont acceptés.

 

Nous voici arrivé au refuge de Vizzavona à mi parcours du nord et du sud.

Le gardien fort sympatique nous acceuille chaleureusement. Il nous indiqua notre lieux de bivouac pour la nuit. La tente une fois montée entre deux averses, le trio décida de faire un bon repas dans le restau du refuge avec ces produits locaux.

 

De ce premier jour, le GR (grande randonnée), nous l'avions rebatisé pour cette nuit le GRR (grande randonnée-restauration) dans l'euphorie.

 

D'une conversation, elle se mélangea avec d'autre tablée. Les péripéties des randonneurs qui étaient déjà depuis quelques jours dans le GR(mi parcours ou le faisant en entier), nous faisaient languire à cette exitation d'y être aussi.

 

Ce voyage promettait d'être riche en rencontre, en aventure et en paysage...

 

 

 

 

* 1ERE ETAPE : Vizzavona à Capannelle

( d'où le gr prévoit en moyenne 5h15 de rando)

 

 

De cette première étape, le temps est incertain. L'orage reste menaçant. Nous plions la tente et décidions de prendre un bon pti dej au refuge comme si celui-ci en serait notre véritable dernier repas copieux. De même cela nous permettait d'économiser nos ressources personnelles. Ne sachant pas réellement ce qui nous attendait. Nous avions pris nos précautions en nous informant avant de partir.

 

Les sacs étaient fin prêt médicalement, en alimentation et habillement. D'où les battons ( fortement conseillés) trônaient sur le côté du paquetage. L'approvisionnement en eau en était les sources naturelles ou à la fin d'étape dans les refuges.

 

L'orage gronde et tourne au dessus des montagnes. Le soleil fait son apparition comme pour nous donner le top départ.

 

 

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Ca y est! L'aventure est lancée. Nous quittions pour de bon la civilisation.

 

Pour cette première journée, le poid de la tente de 4kg fut à ma charge dont à la suite mon paquetage en pèserait 17kg.

 

Sacs réglés, battons à la main ; nous nous enfoncions dans la citadelle de verdure de l'île de beautée.

 

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Nous marchions avec l'enthousiasme de vivre et de partager une belle aventure. Sans se fixer d'heure d'arrivée, le trio avança sans se prendre la tête sur une cadence donnée prope à chacun. Les poses nous permettaient de se rejoindre quand les distances nous éloignaient. Nous en profitions pour s'échanger nos impressions et ressentiment devant les vues paysager qui s'offraient à nous.

 

Parfois le silence en était notre language à l'admiration de ces cadres panoramique.

 

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Les rayons du soleil accompagnent nos pas. La nature se découvre, laissant apparaitre ces ruisseaux et torrents camouflés.

 

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Mais les nuages nous pistent. D'où les randonneurs en seraient les proies à ces orages annoncés.

 

Sous une pluie fine à quelques échanges-rencontre de saluts amicaux de d'autre voyageurs ( ludovic et julien) ; nous arrivions sur la fin de notre parcours.

 

Nous voici au refuge de Capannelle.

 

Nous faisions connaissance avec les premiers arrivants : de deux soeurs allemande ( jantje et gertje) et d'un troisième ( lui aussi de nationalitée allemande) qui effectuait en solo le GR20 pour la 3ème-4ème fois ; un sacré personnage...

 

A cette fin de soirée, l'arrivée d'un couple fût la surprise à la vue d'un paquetage hors norme... Le GR20 trouva son myhe de la semaine à la naissance de l'homme au sac de 30kg.

 

 

 

 

 

* 2EME ETAPE : Capannelle à Prati

( d'où le gr prévoit en moyenne 6h10 de rando)

 

 

Au petit matin ; sac sur le dos, d'où ce deuxième jour, le poid de la tente fût pour Benji. Son paquetage en pèserait pour ce jour 18-19 kg.

Et sur un :

" A mon tour de porter ma croix"

Nous nous en allions en direction de Prati.

 

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Nous ne perdions pas une miette visuelle à ces spectacles paysager. Les vastes espaces d'où l'impression que les limites sont sans fin, nous procure une sensation de liberté totale.

 

Nos sens en éveil, nous marchions parfois en mode veille. D'où le regard était dirigé vers le sol la plus part du temps pour anticiper nos appuis à ces terrains accidentés.

 

Le parcours du Gr20 n'est pas un sentier de promenade mais bien cel d'un randonneur de hors piste. Les trajets nous faisaient emprunter, grimper et descendre par des bois abruptes, des torrents asséchés, des rochers etc...

 

Cette aventure est celle aussi d'un défi sportif. Le physique n'était pas le seul mis à contribution qui serait accompagné du sens d'orientation.

 

Et nous voici perdu...

Passant devant une bergerie, nous ne trouvions plus la suite du balisage.

 

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Nous continuions quand même un peu plus loin suivant les cairns ( monticule de pierres) qui en étaient le deuxième balisage improvisé  par les randonneurs pour mieux se repérer.

 

Nous tombions sur un couple qui rebroussait chemin.

Aux avis différents sur le trajet à suivre, un autre couple ( isabelle et dominique) nous rejoingnait à leur tour. Maintenant, nous étions 7 personnes à rechercher ce balisage.

Sur la dernière marque vu, nous nous divisions sur un secteur pour le trouver. Après quelque recherche, au bout d'une demi-heure, nous tombions enfin dessus.

 

Le chemin avait tourné sur un 340°. La marche a pu reprendre.

A partir de là, nous nous méfions pour la suite de la signalisation des cairns en s'assurant qu'ils étaient bien situés sur un balisage. De ces marques de peinture, il fallait de même être aussi attentionné par un changement radical de direction.

 

 

Les montées s'accentuent de plus en plus. Dans la foulée, nous arrivions au sommet de la montagne pour continuer vers le refuge de Prati avec son tapi de pelouse reposant. Où je fis connaissance d'une équipe de trek qui effectuait le GR entièrement en 6 jours ayant triplé les étapes. Ces phénomènes humbles sont époustouflant et enrichissant.

 

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3EME ETAPE : Prati à Usciolu

( d'où le gr prévoit en moyenne 5h45 de rando)

 

 

Ce troisième jour, Seb prena la tente à son tour sur son paquetage qui lui fera d'un poid total de 18kg. Son sac, pendant la nuit, avait pris l'humidité ainsi que ces affaires de change.

 

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A ce levé, le climat nous annonçait dès d'entrée de jeux les cartes données.

Un vent froid, une pluie incessante, et une brume dense en seraient nos acconpagnateurs tout au long de notre journée.

 

Entre ciel et terre, nous circulions sur la cime de la montagne.

 

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Notre avancée n'était pas sans danger. De plus la température ne jouait pas à notre faveur.

La prudence était doublement requise.

 

La visibilité était masquée par les nuages épais, ralentissant notre progression.

 

Nous longions les paroies des falaises d'où nos pas pouvaient s'échapper sur ces roches humides.

 

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Sur certains passages aux parties étroites, nos bras étaient réclamés pour les franchir.

 

Cette étape de la crête, nous n'avions pas pu voir grand chose dû au climat.

Au regret de ces vues panoramiques, nous arrivions au refuge d'Usciolu.

 

Le refuge était blindé par les tours opérator, laissant très peu ou pas d'espace aux puristes de la randonnée.

 

En nous voyant, les premiers arrivants vers le sud aux randonneurs qui prenaient la direction du nord ; pouvaient lire sur notre visage, une expression d'où nous avions bien dégusté.

 

Nous étions trempés, glacés et dans l'impossibilité de se réchauffer immédiatement.

 

En attendant notre lieux d'emplacement pour la tente, je décidais de faire repas au chaud à l'intérieur du refuge. Entassés les uns sur les autres, les échanges furent convivials [ ;)  ludo, julien et le trio allemand, sans oublier notre mythe de l'homme au 30kg]

 

Quand fut le moment de l'installation du bivouac. Une étrange réflexion nous gagne.

Maintenu par des grosses pierres pour éviter qu'elle s'envole, la toile, une fois fini d'être montée, nous avions la sensation d'être installé à la limite de la falaise côtoyant les nuages...

 

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(c'est au petit matin que nous puissions entrevoir notre impression d'où elle était juste à la dispersion de ce tapi blanc)

 

 

A la suite, sans affaire de rechange pour la nuit, mes compères mangeaient dans le froid, humidifiés.

Cette dure journée fissura leur mental faisant allusion à abandonner. M'appercevant de leur morosité, je les incitais à rentrer au chaud dans le refuge pour continuer leur repas, en essayant de les positiver.

 

Le gardien du refuge fort sympatique, remonta le moral des troupes en offrant un pti verre de myrte à tous les randonneurs présents...

Pas de bol pour moi à cette dégustation manquée de liqueur d'où j'étais parti faire le plein d'eau des gourdes.

 

A la suite des échanges de nos ressentiments, je puis constater qu'ils étaient reboostés pour la suite de l'aventure. Et  à ce lendemain, nous étions décidé de se lever dès l'aube.

 

Mais la nuit n'avait pas tout dévoilé.

Le vent frappait la toile sans cesse, empêchant un sommeil récupérateur. Mais il permettait de dégager le ciel, offrant une splendide nuit étoilée...

 

 

 

 

 

*4EME ETAPE : Usciolu à Asinau

(d'où le gr prévoit en moyenne 8h00 de rando)

 

 

 

  05H30 ; le réveil fût difficile à cette nuit venteux. Le climat a l'air neutre.

Je me préparais ainsi que mon paquetage.

Immergé dans un sommeil glacé et fatigué, une demi-heure après, mes compères furent accompagnés par le bruit de la pluie lors de leur levé.

A peine l'oeuil ouvert, l'averse les démoralisa. Leur motivation s'évapore à chaque gouttes et minutes passées. L'entaille était déjà faite à cette fissure de la veille d'une dure étape subi...

Il n'en était plus allusion et souhaitèrent abandonner.

 

Au temps qui se dégradait ; mon paquetage sur le dos, j'allais prendre un café au refuge. Chaque randonneurs, sac à la main, scrutaient le ciel à un signe probatoire.

 

Benji et seb me rejoignaient. A cet échange de ressentiment pour la suite de l'aventure, ils ne voulaient pas me voir prendre la route seul à ce risque d'un accident isolé. Ils décidèrent de m'accompagner et continuer...

 

 

07h00 ; les nuages qui stagnaient, se dissipent ; laissant place à un éclaircissement. Le soleil nous ouvrait le chemin.

Les randonneurs partaient à l'assaut de la crête.

 

Nous ne sommes pas prêt.

 

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Nous avions la tente à plier et décidions de la diviser en 3 pour répartir le poid sur chacun.

Leur sac fini, nous partions nous aussi à l'ascension des falaises. Il est 8H00.

 

 

Cette heure de rangement et de préparation nous coûtera très chère par la suite...

 

 

Nous grimpions et constations pendant notre marche que le temps est menaçant à la réapparition de la pluie.

 

Arrivés au sommet de la crête, la montagne nous dicte sa loi ; nous faisant regretter de ne pas être parti au même moment que les autres randonneurs. Le mental est mis à rude épreuve. La haut, nous prenions chère, très chère...

Nous nous faisions fouetter par les éléments comme pour nous rappeler que rien est acquis.

 

Ce début de journée est pire que la veille. Nous sommes à la merci des aléas du temps. La montagne nous sort le grand jeux. A cette saison, même au mois de juin ; subsista à certains endroits, des plaques de neige.

 

A une température de 4°, les raffales de vent accentuaient ce froid dont on ressentait. Impossible de s'en abriter et de s'en protéger. Le vent frappait aussi bien d'un versan comme de l'autre. Les nuages masquaient la visibilité de notre tracé. La pluie en était devenu de la grêle accentuant ces conditions hard.

 

Mes compères ne sont plus simplement démotivés mais démoralisés. Ces conditions viennent à bout de leur optimiste. Ils se résignèrent à abandonner l'expédition. Ils décidèrent de rejoindre un autre chemin pour reprendre un sentier, les ramenant dans un village en bas des vallées. A la suite, ils auraient pu récupérer une navette où on se saurait retrouvé au refuge  final.

 

Au divergeance d'opinions, ils respectaient mon souhait de continuer, non sans crainte de me laisser seul si quelque chose m'arrivait (sachant que les téléphones ne passaient pas).

 

Comprenant leur choix, je repris en solo le trajet de l'aventure du gr20.

Il me fallait être plus attentionné sur le balisage d'où par erreur, il n'aurait pu être repris par les amis.

Me voici seul, accélérant le pas dont j'avais comme but d'essayer de rattraper quelques petits groupes avant de franchir la seconde crête.

A la descente de la crête, les rayons du soleil éclaircissaient un magnifique plateau verdoyant. J'ai pu rejoindre et doubler 2-3 groupes d'où ma marche en était devenu une course.

 

A mon dépend, j'ai pu constater que les montagnes sont d'humeur changeante. A la vue des nuages qui prenaient la même direction. Je souhaitais atteindre et franchir la seconde crête sous un ciel dégagé. Arrivant au sommet, ce ne fût pas le cas. Je fis plongé dans une invisibilité totale, ne voyant même pas à 3 mètre.

 

Cet empressement de marche fut la naissance d'une douleur sur le côté du genoux, donnant signe à la formation d'une tendinite. A la faiblesse du genoux, j'avais âte de finir cette étape. Vers la fin de la crête, je fis la rencontre et connaissance d'un couple (laurent et dre) qui me recueilla comme rescapé.

 

A un climat qui s'était radouci. Au loin, nous appercevions le refuge d'Asinau. La descente fut longue. A chaque pas donnés, nous avions la sensation de voir notre point d'arrivée s'éloigner.

 

Nous voici à Asinau avec sa vue magnifique...

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*5EME ETAPE : Usciolu à Paliri

(d'où le gr prévoit en moyenne 7h00 de rando)

 

 

 

Réveil annoncé par un ciel dégagé de tous nuages...

 

Je fus pris la veille au soir en adoption par une assemblée conviviale et cosmopolite (allemand, suisse etc...) [ ;) ludo, julien, dominique, isabelle, laurent, dre, jantje, gertje ....]

 

A la suite du pti dej, la tribut se divisa en deux groupes. Les hommes souhaitaient prendre la variante alpine qui offrait des vues panoramiques extraordinaires.

 

Mon envie d'escalader cette montagne pour en apprécier ces vues, en était intense. Mais je devais ce coup-ci me résigner et écouter mon corp à cette blessure de la veille. Ma démarche résultait ma douleur silencieuse. J'avais attrapé la tendinite fréquente d'un randonneur, celle de l'essuie glace située sur l'extérieur du genoux. Je n'en pouvais faire abstraction. Mes appuis droit étaient fastidieuses.

 

Je décidais d'accompagner le second groupe et rejoignis les femmes à ce balisage du gr20.

 

Et nous voici parti dans notre escursion sous un soleil radieux.

 

Nous ramassions une claque aux yeux, à chaque regard porté sur la beautée du paysage.

 

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Après quelques heures de marche, la tribut se reforma à une intersection des sentiers qui rejoingnait le village de Bavella.

 

Dès l'entrée, une sensation nous envahit. Celui de ne plus être privilégié à cette nature qui nous entoure.

 

Lors de sa traversée pour quelque instant, nous retrouvions le monde civilisé. Son accès est facilité par une route automobile.

Nous nous mélangions à la foule, plongé dans une nuée de touristes.

 

Ce village est un lieu touristique leur offrant une vue magnifique.

 

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  Nous en profitions de faire alte pour un repas copieux dans un restaurant avant de repartir sur le sentier du gr.

Cette aventure à cette conscience du confort de la modernité (d'un repas, d'un lit, d'une douche CHAUDE) prend tout son sens à ces valeurs des choses acquises.

 

Battons à la main, sac sur le dos ; la tribut reprend la marche jusqu'au refuge de paliri.

Un refuge a couper le soufle quand le regard se porte au loin sur l'horizon de la mer entre les falaises escarpées.

 

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Je pris mon portable pour téléphoner à mes amis et ainsi prendre de leur nouvelle et de leur en donner.

Mais impossible de capter un réseau lorsque....

 

Recevant un sms ; à sa lecture, je n'en comprenais plus rien.

La surprise fut joyeuse.

" Nous te rejoingnions ce soir à paliri, nous doublons une étape"

 

A leur arrivée, ils me racontèrent leur chemin parcouru et leurs ressentiments vécus.

 

Suite à la séparation du trio, dans le début de la 4ème étape, ils avaient bifurqué à la suite de la première crête sur un autre refuge en bas de la falaise. Dans cette bergerie, ils ont pu s'abriter, se réchauffer et sécher tous leurs vêtements.

D'un bon repas et d'un bon lit à ces rayons matinals, ils avaient décidé de continuer et de me rejoindre. Ils doublaient ainsi l'étape pour ratrapper le retard, parcourant 13h00 de marche d'où leur spectacle visuel en fut à son intensité...

 

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* 6EME ETAPE : Paliri à Conca

(d'où le gr prévoit en moyenne 5h00 de rando)

 

 

 

De ce levé rayonnant à ce pti dej souriant, le partage des randonneurs fut au en revoir amicaux et aux échanges des coordonnées dont ils partaient chacun à leur tour sur le parcours du gr.

 

Le circuit de la veille était un sentier pratiquable d'où ma tendinite a pu stagner et souffler pendant la nuit.

Fragilisé, j'enduisais mon genoux de voltaren. Mais il me falait protéger la zone contre les rayons du soleil pour éviter une réaction infectieuse.

Je sacrifiais une paire de chaussette en la coupant au niveau des orteils. Une fois placée sur la blessure, elle me procura de même la fonction d'une genouillère. ( le talon tourné vers le genoux et ainsi faciliter toute articulation et faire attention que cela ne fasse pas un garrot)

 

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Seb avait subi aussi quelque aléa de cette aventure de la veille.

Tel un warrior, il était parti s'isoler pour s'extraire un morceau de cailloux planté sous le pied. Cette douleur située sur son appui le fera déguster tout au long de ce chemin.

 

 

Comme à notre habitude, nous étions les derniers à se mettre en marche.

 

Nous voici sur notre dernière étape en direction de Conca...

 

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Cette journée n'échappe pas à l'exception visuelle. Nous en prenions encore plein à la vue de ces vastes paysages extraordinaires.

 

Cette terre mérite amplement son surnom d'île de beautée.

 

De ces cartes postales à ces documentaires télévisés, seul nos pas peuvent nous y emmener à ces vues panoramiques.

 

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La marche fût longue par ce soleil écrasant.

Nous longions les montagnes à mi-hauteur, noyés dans cette citadelle de verdure.

Chaque montagne contournée, chaque regard posé nous faisaient réaliser que notre parcours n'en était pas terminé.

Nous avions cette sensation de s'enfoncer toujours un peu plus dans ces terres à la place de rejoindre une commune. Comme si nous étions perdu au mileu de nul part.

 

Les montagnes se succèdaient, laissant rien apparaître de ce monde civilisé.

Suivant le balisage, nous grimpions, prenant la direction du sommet.

Le sentier s'arrêta devant la falaise, nous laissant découvrir une brèche dans la roche. La traversant, une fois de l'autre côté ; nous avions la certitude de se rapprocher de l'arrivée finale.

 

 

Cette descente montagneuse fût interminable, empruntant et suivant un torrent asséché. La récompense fût à l'apparition de plusieur palier de bassins d'eau naturels allimentés par des cascades.

 

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Après une pose au pied de ces bassins, nous reprenions la marche.

Dernière foulée donnée, nous arrivions à Conca.

 YEAAAAAAAAAAAAAAAAAA

 

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Ce voyage, cette aventure, ce raid ; en reste magique au souhait partagé de se le refaire mais en entier...

 

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commentaires

D
<br /> Dur dur les conditions pour la suite...je comprends l'envie d'abandonner, je l'ai tellement de fois ressenti ! et puis ça a du être un gros coup au moral pour toi de continuer seul...surtout la<br /> nuit...brouillard, pluie, vent, dénivelé, roches ( glissantes en plus ! )...pas une partie de plaisir ton aventure ! chapeau !<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> merci amigo, jviens just de voir le message^^<br /> <br /> <br /> c'est clair que les condition était assez hard sur les franchissement des crêtes, on a mangé comm on dit, même dégusté^^ morflé en soit ^^<br /> <br /> <br /> ah qd j'me suis retrouvé seul, on le gere différament , me suis m'y en mode solo, c'est claire que cela aurait été cool si mes comperes aurait été présent mais la surprise au<br /> lendemain  était super qd ils ont repris la marche....<br /> <br /> <br /> la montagne ça pardonne pas avc ces changement dhumeur et c'est ça qui la rend magique...<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> salut Chris' ! j'attends la suite...en tout cas, c'est bien lancé comme récit ( même si effectivement je ne peux m'empêcher de relever les fautes...LOOOOOOOOLEUH ), en tout cas j'ai bien envie de<br /> la découvrir un de ces jours moi aussi la GR...et la GRR :-)<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> merci, merci, ça motive pr continuer la suite du récit, désolé pour les fautes, cela n'a jamais été mon fort, pivot et mee ça fait 2 ^^<br /> <br /> <br /> oui je te le souhaite aussi comme aventure, c'est allucinant<br /> <br /> <br /> à + l'ami<br /> <br /> <br /> <br />