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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 19:46

Sur mon ptit nuage, d'un repos bien mérité ; je ferme les paupières à un sommeil récupérateur, revivant cette balade de deux jours.

 

Cette excursion s'annonçait mal parti d'où la météo prévoyait des averses. Mais j'étais décidé et rien ne pouvait plus en être autrement. Il n'y avait qu'une seul chose qui pouvait mettre en péril cette aventure ; le brouillard.

 

Au soir de la veil du départ, je finissais avec soin le bon rangement du sac à dos. D'où chaque éléments étaient mis de façon à répartir et à équilibrer le poid, évitant par la suite toute gêne pendant la conduite en huit roues. pourtant celà n'a pas été sans mal d'où je me suis séparé de quelques éléments pour soulager le poid et ainsi descendre de 7 à 3 kg.

 

Après une dernière vérification du sac et du matos ; je décidais enfin d'aller me coucher à un empressement d'être levé.

 

Tout était prêt . J'avais décidé de prendre mes speed machine 100 au lieu des semi race 110. Ce fut un choix pour le confort dont elles étaient montées en 8 roues pluie ( storm surge mpc). Certes, car si la route était sèche cela m'obligerais à pousser et d'insister un peu plus sur mes patins. J'avais fait aussi le choix de ne pas emmener mes autres roues pour me soulager d'un poid supplémentaire d' un kg.

 

De cette matinée, le premier réflexe était d'entrouvrir le store pour inspecter l'état de la route. Je puis constater qu'il n'avait pas plu cette nuit.

 

D'un café à un bon pti dej, faisant le plein d'énergie. Je me préparais sans stress pour cette aventure. Roller aux pied, d'un pas non hésitant, je franchis le seuil de l'entrée. Il est 8H 00 du mat.

 

4

 

A cette obscure claretée, je réalise que mon batème kilométrique est lancé.

D'un jeu de jambe, je roule à un pas cadencé. La nuit demi couché, par sécurité ; je m'étais assuré de ma bonne visibilité.

" être vu et voir " ( même un sapin de noël n'aurait pu rivaliser)

 

A peine commencé d'un kilomètre, je fus surpris et ravi de croiser mon président du club rollo qui allait à son hockey. De qlq encourageusement et d'un pti conseil : "roule tranquile"  Je repris la route de plus bel.

 

Genoux plié et dos courbé, sans m'appercevoir, je m'étais mis en position de course. Je regarde ma montre GPS : 29km/h.  OH! Pas bien... A cette sensation de liberté, je me suis remis en mode rando, faisant la découverte d'une ptite fontaine ds le renfoncement d'un bois juste avant de passer devant une écluse.

 

D'un défi sportif à une aventure, est celle aussi de la découverte ; juste pour le plaisir des yeux...

 

Mais la réalitée me guette, me rattrape. Après ces 5er km sur du faux plat, me voici maintenant plongé dans le raid par 3km de montée qui m'annonce que je suis qu'au début de la balade.Cet itinéraire, je l'avais fait au hazard, voulant faire une boucle mais la mayenne nord est connu pour ces reliefs. Pour cette étape, je m'attendais et m'étais préparé mentalement à cette difficultée.

 

Traversant Montsûr, je vis une moto à l'empressement de ma rencontre. Ce fut juju dont passant ds sa commune, ne souhaitait pas me rater pour me faire un salut d'encouragement.

 

Me voici dans les vallés mayennaise, affrontant leurs cols incessants. Je les enchaine au fur et à mesure, profitant du spectacle paysager d'où la nature se découvre, laissant apparaître ces ruisseaux camouflés. Je m'arrête en haut d'une colline et fis un 360 du regard.

22, je descend une colline et en remonte une autre, je m'ar

 Pas une ville, pas une commune, que des collines à perte de vue... Là, c'est clair... Je vais en baver.

 

Continuant ma route et m'en rapprochant de plus en plus, je vis au loin une charette.

Yes! Exellent... Pas tous les jours qu'on voit une vieille cariole avc des chevaux. Mais à ma grande surprise, rendu à sa hauteur pour la doubler, je la vis tiré par une voiture dont un sourire et un salut amicale fut partagés respectivement.

 

Me voici à 50 bornes du départ, et je commence à ressentir ma maléole gauche. Je rectifie ma façon de patiner. Rien ne change. Je m'apperçois que ma platine est mal centré. Je décide d'attendre d'être arrivé à Bais pour vérifier mes rollo. En faisant cela, je fis une erreur de jugement qui me coutera cher par la suite arrivant sur un revêtement bien amoché par le temps.

La descente jusqu'au bourg fut terrible ressentant toutes vibrations et manquant à plusieurs reprise de chuter. Je pris sur moi pour que la douleur ne me fasse pas défaut dans la maitrise du freinage, voyant ma platine carrément exentré.

Une fois à Bais vers 12h00 après 53km, je m'octroie une pose repas. Je profite de même à rectifier et centrer ma platine gauche. Mais cela était trop tard. Le mal était déjà fait... Ma maléole gauche pleure.

 

Le mental est toujours à l'envie d'aller jusqu'au bout de l'aventure. Le souffle au physique est géré sans ressentir de fatigue. Je profitais de cette pose pour répondre à tous les sms d'encouragement reçu pendant le trajet. (encore merci de votre soutien)

 

Je repris la route à la pensée d'où cela est venu : les rollo ( dont j'en profite pour faire un clin d'oeuil à gwen-manue et à la ruche morlaisienne) et comment j'en suis arrivé là ; à ce batème kilométrique ( clin d'oeuil à antoine, david, yann et youb solo)

 

D'une convivialité à un partage a fait que ma route s'est trouvé parcouru avec 8 roues...

 

Arrivant à Grazay 10km plus loin, j'ai ressenti le besoin d'écouter mon corp en faisant une pose dont ma maléole réclamait.

27, mentalement la forme mais j'écoute mon corp d'où les

L'aventure et le sport est aussi celà : savoir écouter son corp qand il le faut. Mais aussi en faire abstraction et prendre le dessus avec ses douleurs pour aller toujours plus loin, tout en prenant conte que le but n'est pas de se casser mais d'arriver au bout du voyage.

 

A 15h00, j'arrive sur mayenne. Je décide de faire une halte d'une heure avant de reprendre la route vers ambrière les vallées. Ces 13 dernier km de cette 1ère étape n'échappaient pas à l'exeption du relief d'où les montées étaient très prononcées.

 

Ce dimanche 06 février à 8h00, parti de changé, traversant ; st jean, louverné, argentré, monsûrs, évron, bais,grazay, aron, mayenne puis arrivé à 17h00 à ambrière les vallées (qui mérite grandement son nom) ; je fus hébergé par des amis pour la nuit [ merci bcp à benoit et ludi pr votre acceuil et le réconfort oublonique ;) ]

 

Dans l'ensemble pour cette première étape de 90km, le revêtement du sol était bien, un temps clément mais j'en retiendrais surtout les reliefs sans oublier les saluts d'encouragement et les claxones de motivation.

 

 

 

 

 

 

DEUXIEME JOUR :

 

 

 

Après une bonne nuit de repos, ce deuxième jour s'annonçait mal parti d'où le climat en avait décidé autrement.

 

Motivé pour prendre le départ à 8h00, mon réveil fut fustré par un brouillard dense. Connaissant le temps ; celui-ci peut durer une journée entière.

 

Après une heure d'attente, rien ne changea... La brume persiste.

Vais je être obligé de déclarer forfait à cause de la non visibilité dû au climat.

 

Je suis amer d'où j'en ai encore à revendre dans cette soif kilométrique.

 

 

A 10h00 ; je puis reprendre la route à un éclaircissement. Il ne pleut toujours pas. La météo a l'air d'être encore de mon côté pour cette dernière étape.

En franchissant Ambrière, je découvre en contre bas, dissimulé dans un creux, un ancien lavoire qui a gardé tout son charme.

44, c'est aussi ça qui rend un raid innoubliable ; des rec

 Arrivant sur le panneau de sortie de la ville, cela annonçait pour de bon ; le top départ.

 

Moi qui était impatient de rouler, j'allais vite déchanter et galérer par la suite...

 

Dès le départ, la route dicte sa loi par un revêtement doù les vibrations des patins s'accentuent...

J'avais l'étrange sensation que j'allais déguster pour ce deuxième jour.

 La maléole se plaint de plus en plus par son affaiblissement de la veil. Je peste les routes d'où le vocabulaire en serait choqué.

 

 

D'une descente, je me mis à penser sur l'apprentissage du freinage. D'où un an et qlq mois avant, ceci ressemblait plus à un mélange du vol de superman et à la proximité au sol du bobsleigh qu'un freinage en règle. (merci les protections)

 

 

Pour cette deuxième parti du voyage, j'ai 3/4 en moin de côtes, de montées vertigineuses mais le bitume laisse à désirer. Il se mêle un vent qui s'accentue ; histoire de me rappeler que ceci est un raid et pas simplement une balade.

 

16km après, je fais halte dans un café à l'empressement d'enlever mes patins. Il est 11h00 et décide de faire ma pose repas.

 

51, dc pose repas ds un café avt de repartir...

 

je repartais 30 à 45 min après pour refaire une autre pose, 10km plus loin à St Denis de Gatines pour soulager ma maléole. Elle ne pleure plus mais hurle à ses vibrations dû au bitume.

 

Entre temps, ma montre GPS avait rendu l'âme, ne donnant plus les kilomètre et temps effectués. Juste l'affichage du km/h marchait.

 

Le vent souffle de plus en plus fort venant de face. Cela devient plus hard d'avancer à une bne cadence. Je regarde ma montre.

Quoi! 7km/h, mais j'en finirais jamais. Alors j'accélère le mouvement en appuyant toujours un peu plus ; me mettant parfois en mode veille. Ainsi celà me permettait intérieurement de gérer ma course plus facillement.

 

De n'importe quelles difficultées, je n'ai jamais eu l'idées d'abandonner et me disais devant un obstacle : "j'vais en chier"

 

C'est dans l'effort et la difficultée que l'on se découvre.

 

En pleine campagne, je n'ai plus de repère sur les kilomètre effectués et à parcourir avant d'atteindre une autre commune. Donc je décide de ne plus faire de pose et d'avancer.

 

Le vent parfois me frappait par la droite, me décalant légèrement vers l'intérieur de la route. A chaque patin gauche donné, je forçais un peu plus dessus pour garder ma trajectoire pour ne pas gêner les véhicules qui me dépassaient. En faisant cela par obligation, ma maléole pleurait encore une nouvelle fois mais s'indignait.

 

De ce parcours du deuxième jour, j'aurais bien volontié troquer :

"le revêtement du sol contre la pluie et le vent contre les collines"

 

 

Rendu à Erné, je décidais de ne pas prendre la direction de Laval dont le trafic était dense. Sachant que j'allais me rallonger. Je prenais quand même par le Bourneuf la Forêt qui m'était indiqué par un chauffeur voyant ma recherche d'une direction.

 

Le vent s'est estompé.

 

Nonnnnnnnnnnnn...... quelle merde!!! (oups)

 

58, nonnnnnnnn... mais sr combien de mettre... arrivant ds

 

Y'a plus qu'à...

 

 

Pénétrant dans une forêt rempli de gravier. Ce raid était devenu un périple. Mes pieds pleuraient et comme l'imprévu n'est jamais fini. Suite à ces qlq km de pierres, je tombe sur un bitume désactivé. Quelle surprise... Merci les vibrations suplémentaire...

Maintenant, je sais ce qu'un pommier ou un olivier peuvent ressentir lors de sa secousse pour en récupérer leurs fruits.

 

Me voici arrivé à le Bourneuf et ces 17km ont été un vrai calvaire.

 

 

Je reste sur mon idée de ne pas faire de pose et me voici sur une route principale dont le bitume est beaucoup mieux. Le plaisir de rouler s'intensifie.

 

Dans une descente, je croise une personne qui me crie à deux reprise, rendu à son niveau :

 "y'a des personnes qui vous cherche"

Le remerciant de la main, j'avais mon idée sur leur identitée. Et oui! Se sont mes parents qui sur ma fin de parcours à St Ouen, m'attendais au souhait de m'encourager et faire un shooting photo.

 

63

 

J'en ai profité pour y faire une pose.

Au plaisir de les voir, je repris la route dont ils allaient m'attendre à l'arrivée final.

 

 

Partageant la même passion de rouler, un cycliste se mit à mes côtés, me demandant d'où je venais comme ça. Je lui raconta brièvement par les endroits dont je suis passé. De même on s'échangea nos impressions sur certaines routes. Sur un ; "bon courage pour ta fin", il prit une accélération me laissant sur place.

 

Roulant sur le bas côté de la bande d'arrêt d'urgence ; je slalomais entre les caillasses échouées. Mon voyage prend bientôt fin qd je vis le panneau Laval 8 et Changé 5.

 

67,j'entrevois la fin et décide de passer par laval pr fin

 

Une joie immense m'envahit. Dans mon esprit alors qu'il me restait qlq km ; je criais "je l'ai fait",  "c'est gagné, je suis arrivé". c'est l'euphorie total.

 

 

Là, je pris qlq instants me mémorisant tout le trajet de ces deux jours. Et je parcourus mes dernier km en prenant la direction de Laval pour faire une boucle entière même si celà me rajoutait qlq km. Ce coin là, ce spot, je le connais bien d'où le plaisir de rouler sur une belle piste cyclable s'en faisait désirer avant de rejoindre Changé.

 

 

Je suis déjà sur un nuage avant même d'arriver au panneau final d'où mes parents m'attendaient à un bonheur partagé...

A peine arrivée, je songeais déjà de repartir sur une nouvelle aventure...

 

 

Ce lundi 07 février à 10h00, parti d'ambrière, traversant ; gorron, st denis, ernée, le bourneuf, st ouen, laval puis arrivée à 18h00 à changé ayant parcouru pour cette seconde étape 70km d'où je reste sur mon nuage à la pensée de repartir...

 

71, arrivée à 18h pr cette 2ème étape de 70km et fin de

 

 

MERCI à tous ceux qui m'ont soutenu et encouragé...

 

 

 

 

 

73, ce que je retiendrait ce n'est pas les km ou tps effec

 

dimanche 06 février 2011

 

première étape : 90km

 

Changé

St Jean sr Mayenne

Louverné

Argentré

Montsûrs

Evron

Bais

Grazay

Aron

Mayenne

Ambrière les Vallées

 

 

 

 

 

lundi 07 février 2011

 

seconde étape : 70km

 

Ambrière les Vallées

Gorron

St Denis de Gatines

Ernée

le Bourneuf la Forêt

St Ouen des toits

Laval

Changé

 

 

 

Ce que je retiens ce n'est pas les kilomètres parcourus ou le temps effectué mais les reliefs...

 

 

 

75, partage d'une aventure

                                                                         Ouest France jeudi 10 février 2011

 

  VOICI SI DESSOUS LE LIEN DE L'ARTICLE POUR CEUX QUI SOUHAITENT LE LIRE ( taper sr  "link")

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